PUBLICATIONS/PRESSE


EN PARALLELE DE NOS ACTIVITES D'EXPERT ET DE CONSULTANT EN ART,

NOUS AVONS PARTICIPE A DIFFERENTES PUBLICATIONS, EN TANT QUE REDACTRICE OU COORDINATEUR :
·         POUR LE LOUVRE (SERVICE CULTUREL) : EDITION D'OUVRAGES ET DE DVD SUR LA COLLECTION DE PEINTURES DU MUSEE,

·         POUR DES PARUTIONS DE « L’ESTAMPILLE-L ‘OBJET D’ART » ET « DOSSIERS DE L’ART » CONSACREES A LA PEINTURE, A DES EXPOSITIONS OU DES MUSEES,

·         ET POUR D’AUTRES REVUES PLUS CONFIDENTIELLES CONSACREES A L’ART TELLES QUE « ARTISTES » : BREVES ET COMPTES RENDUS D’EXPOSITIONS.


EXEMPLES DE PUBLICATIONS CI-DESSOUS :

- LOUVRE (SERVICE CULTUREL):
REDACTION DE TEXTES ET NOTICES SUR LA COLLECTION DE PEINTURES DU MUSEE A DES FINS EDITORIALES VARIEES (LIVRES, LIVRETS, DVD...)

EXEMPLE :
BRUEGEL, LE VIEUX LES MENDIANTS PARIS, MUSEE DU LOUVRE








- DOSSIERS DE L'ART :
COORDINATEUR ET REDACTEUR
EXEMPLES  :

LE MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE (CENTRE POMPIDOU), FEVRIER 2000 :


Description du numéro Dossier de l'art n° 64
Les grands chefs-d'œuvre Les collections salle par salle

Sommaire

Un musée vivant pluridisciplinaire
Réorganisé et redéployé, le Musée national d'art moderne affirme maintenant pleinement son originalité dans le concert des grands musées d'art contemporain.                             
Auteur : Interview de Marie-Hélène Cazaux
Magazine : Dossier de l'art n° 64 Page : 8-9
  



DOSSIER DE L'ART, N°60 : JEAN SIMEON CHARDIN, SEPTEMBRE 1999


Description du numéro Dossier de l'art n° 60
95 chefs-d'œuvre au Grand Palais

Sommaire





















(C) Photo RMN - © Michèle Bellot
Autoportrait dit à l'abat-jour vert, dit aussi L'homme à la visière, par Jean Siméon Chardin (1699-1779),

signé et daté en bas à droite : chardin / 1775, pastel sur papier gris, H. : 0,461 m L. : 0,380 m, Paris, Musée du Louvre

Commentaire de cet autoportrait par Marie-Hélène Cazaux (Dossier de l'Art, n°60 - septembre 1999)
Citation:
"Mes infirmités m'ont empêché de continuer de peindre à l'huile, je me suis rejeté sur le pastel" écrivait Chardin à d'Angiviller, nouveau Surintendant des Bâtiments du Roi en 1778.
A partir du début des années 1770, Chardin dut renoncer à la peinture à l'huile en raison de ses émanations irritantes dommageables sur sa vue et sur sa santé. Il se tourna alors vers le pastel, pour réaliser une série de portraits et de têtes d'expression.
Au Salon de 1771, il exposa trois Têtes d'études au pastel qui furent saluées par L'année Littéraire (1771, V, p. 294) en ces termes :
"C'est un genre dans lequel on ne l'avait encore point vu s'exercer, et que, dans ses coups d'essais, il porte au plus haut degré."

Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître, qu'il renouvelle en exposant ce portrait, ainsi que celui de sa femme, au Salon de 1775, à l'âge de 76 ans.



 
(C) Photo RMN - © Michèle Bellot
Portrait de Françoise-Marguerite Pouget (1707-1791); Madame Chardin, par Jean Siméon Chardin (1699-1779), signé et daté en bas à droite : chardin / 1775, pastel sur papier gris,
H. : 0,460 m L. : 0,384 m, Paris, Musée du Louvre




Commentaire par Marie-Hélène Cazaux (Dossier de l'Art, n°60 - septembre 1999)

Citation :
Proust "Portraits de peintres", éd. 1971, p. 377-378) nous a laissé le commentaire le plus admirable de cet autoportrait :"La négligence du déshabillé atteint [...] à l'étrangeté cocasse d'un vieux touriste anglais. Depuis l'abat-jour vigoureusement enfoncé sur le front jusqu'au masulipatan noué autour du cou, tout donne envie de sourire, sans qu'on songe à s'en cacher, devant ce vieil original qui doit être si intelligent, si fou, si doucement docile à accepter une raillerie. Si artiste surtout. Car chaque détail de cette toilette formidable et négligée, toute armée pour la nuit, semble autant qu'un défi à la correction, un indice de goût.

Si ce masulipatan rose est si vieux, c'est que le vieux rose est plus doux. En voyant ces noeuds roses et jaunes dont la peau jaunie et rosée semble garder les reflets, en reconnaissant dans le rebord bleu de l'abat-jour le sombre éclat des bésicles d'acier, l'étonnement, que la mise surprenante du vieillard excite d'abord, se fond en un charme doux, dans le plaisir aristocratique aussi de retrouver, jusque dans le désordre apparent du déshabillé d'un vieux bourgeois, la noble hiérarchie des couleurs précieuses, l'ordre des lois de la beauté [...]

Chardin nous regarde-t-il ici avec la fanfaronnade d'un vieillard qui ne se prend pas au sérieux, exagérant, pour nous amuser ou montrer qu'il n'en est pas dupe, la gaillardise de sa bonne santé encore alerte, de son humeur brouillonne [...]
Combien d'entre nous sont ainsi restés incertains sur le sens et l'intention de certaines paroles de vieillard et surtout certains regards d'yeux de vieillard ! [...]"


L'étude psychologique pénétrante de cet autoportrait à la fois assuré et sensible, impérieux et pourtant sans concessions prouve la capacité de renouvellement de cet artiste qui, jusqu'au soir de sa vie, s'était toujours montré pudique et réservé quant à l'expression des visages et au rendu des émotions, toujours retenues, intérieures, "silencieuses".


M.-H. C."





- DOSSIER DE L'ART N° 52 : LORENZO LOTTO, - NOVEMBRE 1998


Description du numéro Dossier de l'art n° 52

Au Grand Palais De Bergame à Venise Portraits et fresques Les tableaux du Louvre


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